Dans le monde du sport de haut niveau, les athlètes sont souvent perçus comme des modèles de perfection physique et mentale. Cependant, derrière chaque médaillé olympique se cache une histoire de défis surmontés. Noah Lyles, roi du sprint américain, est l’une de ces figures inspirantes (lire aussi) qui, malgré sa dyslexie, a atteint les sommets de son sport. Son parcours est un témoignage puissant de résilience et de détermination nécessaires pour transformer un défi en force.

 

La Dyslexie : un défi invisible

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui affecte la capacité à lire, écrire et orthographier. Pour Noah Lyles, la dyslexie a représenté un obstacle significatif tout au long de sa scolarité. Il a souvent lutté pour suivre le rythme en classe et s’est parfois senti incompris par ses enseignants et ses pairs. Cependant, ces difficultés n’ont pas freiné son ambition de devenir un athlète d’élite. À l’école, Noah Lyles combat en plus de l’asthme, le harcèlement de ses camarades à cause d’un trouble de l’attention et la dyslexie (Lire sa bio olympique)

 

Le sport comme échappatoire et source de motivation

Il trouve alors refuge dans l’athlétisme à 12 ans avec le saut en hauteur. En regardant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Londres en 2012, lui et son frère cadet Josephus se donnent pour objectif de prendre part à la compétition. Il manque l’équipe olympique de Rio 2016 pour une place lors des sélections mais intègre celle des olympiades suivantes cinq ans plus tard à Tokyo.

Dès son plus jeune âge, Noah Lyles a donc trouvé dans le sport un moyen de s’exprimer et de canaliser son énergie. La piste d’athlétisme est devenue son refuge, un endroit où il pouvait exceller sans être jugé sur ses compétences académiques. Avec le soutien de sa famille et de ses entraîneurs, il a développé un programme d’entraînement rigoureux qui lui a permis de se concentrer sur ses points forts.

 

De la piste d’athlétisme aux Jeux Olympiques

Le travail acharné et la détermination de Noah Lyles ont rapidement porté leurs fruits. Il a commencé à se faire un nom sur la scène nationale, puis internationale, remportant plusieurs titres et établissant des records. Il est médaillé de bronze sur 200 m à Tokyo en 2021.Puis, le natif de Virginie est reparti de Budapest à l’été 2023 avec trois couronnes mondiales, sur 100 m, 200 m et 4×100 m. Sa participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 marque un point culminant dans sa carrière. En effet, il ne cache pas son ambition d’écrire une page inédite de son sport. Il martèle qu’il veut faire mieux que l’imbattable Usain Bolt. Sur le plan de la vitesse mais aussi des médailles. Et à coup sûr, il va enflammer le Stade de France !

 

 

Transformer la dyslexie en un Superpouvoir

Noah Lyles est régulièrement flashé à plus de 40 km/h sur les pistes d’athlétisme. Il est d’ailleurs surnommé « The Flash » par le magazine Times d’après le super-héros DC Comics. Plutôt que de voir sa dyslexie comme un handicap, Noah Lyles l’a transformée en un superpouvoir. La dyslexie lui a appris la résilience, la patience et l’importance de trouver des solutions créatives aux problèmes. Ces compétences se sont avérées inestimables sur la piste d’athlétisme, où la capacité à rester concentré et à s’adapter rapidement est essentielle.

 

 

Un modèle pour les jeunes athlètes

Noah Lyles est bien plus qu’un champion olympique ; il est un symbole de courage et de persévérance. Son parcours démontre que les défis personnels, comme la dyslexie (et l’asthme), peuvent être surmontés grâce à la détermination, au soutien et à une passion inébranlable. En suivant son exemple, de nombreux jeunes athlètes peuvent trouver l’inspiration et la motivation nécessaires pour exceller, prouvant que le véritable potentiel de chacun réside bien au-delà des limites perçues.

 

“If you’re watching me, I promise you will not be bored”